Reaction to the article posted on Mediapart on 29th of Nov. 2010 : http://bit.ly/fdoP8E
En tant que coordinatrice du programme d’Angkor Photo Festival, pas directrice du festival comme vous l’écrivez, le directeur étant Jean-Yves Navel, je suis obligée de faire quelques corrections à propos de votre article.
Oui, nous avons eu des problèmes de sono dû à la fête des eaux de Siem Reap, ceci sera corrigé l’année prochaine, par contre grâce à cela, même si les projections se passent dans un endroit comme le FCC, elles sont visibles de la rue ainsi que l’exposition de Rijasolo. Vues donc par plus de Cambodgiens. Vous êtes les premiers à vous plaindre de devoir vous asseoir sur des nattes. J’y suis moi-même assise depuis des années, cela ne m’a jamais posé un problème.
Gali Tibbon , le sujet a été montré à Perpignan, soit, je ne vois pas où est le problème.
Contrairement à ce que vous dites, l’écran fait 3m par 4m.
Après avoir dit au début de votre article que la moitié des sujets étaient asiatiques, plus loin les voilà réduits à un tiers… à la fin de votre article c’est encore pire… sans commentaires…
La soirée mondaine ? La plupart des spectateurs sont des photographes asiatiques et autres. Je peux vous dire qu’ils ne sont ni mondains, ni riches. Ils viennent souvent de familles très modestes, ils reviennent année après année sachant qu’ils sont soutenus par APF qui sert de pont entre l’Asie et d’autres continents. APF a pour vocation de montrer de jeunes photographes émergents en collaborant entre autres avec d’autres festivals en Europe, en Australie, en Nouvelle Zeelande, au Bangladesh, etc…
Cette année, nous avons fait des expositions à l’extérieur et les blindboys.org, un groupe de photographes indiens ont placardé les murs de la ville de Siem Reap avec des centaines de photos que les Cambodgiens pouvaient même ramener chez eux. Elles étaient remplacées tous les jours.
Il y a aussi des travaux qui ont été montrés à Siem Reap avant Perpignan : Munem Wasif, « Promises and Lies » de Zalmai, Altaf Qadri, Andrew Biraj, etc…
Pourquoi toujours comparer les festivals ? Chacun a sa spécificité, nous avons décidé d’être un festival de découvertes pour les photographes émergents. Il y a eu exactement une projection à 10 photos, quelques photographes, c’est vrai n’en ont qu’une quinzaine mais ils ont un potentiel et je pense qu’il faut les encourager. Certains d’entre eux ont déjà des projections et expositions prévues en Europe et ailleurs, ceci est pour nous notre plus grande satisfaction.
Un verre de vin à 3 dollars, quelle horreur mais dites-moi dans quel festival tout est gratuit ? A Angkor, pas d’accréditation, les workshops sont offerts à une trentaine de jeunes photographes asiatiques logés et nourris, il y a les workshops pour les enfants défavorisés d’Anjali House aussi. Anjali, maison crée par le festival où on s’occupe d’éduquer et nourrir 80 de ces enfants ? Tous les professeurs des worshops travaillent bénévolement.
Comment se fait-il que vous ayez fait des photos et des commentaires sur le vernissage de l’exposition des enfants si vous vous y êtes cassé le nez ?
Roland Neveu est coordinateur des workshops gratuits pour les jeunes photographes asiatiques, il ne s’est jamais occupé des enfants d’Anjali. Ce sont, en général, les anciens étudiants asiatiques qui enseignent la photo aux enfants. Le coordinateur de leurs workshops est un jeune photographe indien très talentueux Sohrab Hura.
Nous avons montré le travail de 71 photographes asiatiques + ceux de 30 étudiants + celui des enfants. Que vous faut-il de plus.
Pourquoi tant de mauvaise foi ?
Si vous voulez de plus amples renseignements n’hésitez pas à me contacter.
Françoise Callier